2022 09 17/18 Journées du Patrimoine

affiche patrimoine 2022
 Un nombreux public est venu lors de ces deux journées découvrir ou redécouvrir la chapelle et son histoire liée à celle du collège depuis le début du XIX ème siècle. Environ 200 personnes ont pu ainsi bénéficier de visites commentées de la chapelle et des parties historiques du collège. Mais cette année, sur une proposition d’Anne Gasnier, vice-présidente des  » Amis de la chapelle »  et grâce aux bons soins de Marylise Belle, Lionelle Faugeron et Charlotte Ravon, la chapelle exposait des costumes féminins traditionnels sablais ainsi qu’une belle série de photographies montrant de nombreux camées.

      Ci-dessous, quelques échantillons de ces bijoux ainsi que de ces belles tenues toujours portées par les membres du Nouch lors de leurs prestations.

Les Camées   : Napoléon rapportera une grande quantité de camées de la campagne d’Italie de 1796. Ces objets d’art deviendront à la mode sous la forme de pièces anciennes remontées en broches ou en boutons pour les hommes, en boucles, colliers ou bracelets pour les femmes.

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   Rome, mais aussi Paris vont devenir les centres de diffusion. Les camées destinés aux voyageurs visitant Pompéi et Herculanum seront gravés sur du corail ou de la pierre de lave polie

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 On reconnaissait les Sablaises à leur costume particulier mais aussi à leurs bijoux. Chaque femme pour se distinguer de ses « rivales »  choisissait son propre modèle, à tel point que l’on reconnaissait une femme à sa parure. Si aujourd’hui les femmes sont devenues plus rares à porter ce bijou, il est néanmoins étonnant de voir que des Sablaises nouvellement installées dans la cité revêtent les bijoux de leurs grands-mères.

DSC_2000                Le costume traditionnel de la Sablaise

  La figure de la Sablaise naît au XIXème siècle de la vie quotidienne des femmes de cette ville portuaire. D’un côté la  » Grisette » bourgeoise délicate coiffée du bonnet « Frison » et de l’autre la « Marchande de poissons » avec sa jupe de toile grossière. On pointe déjà le « côté port  » et le « côté plage » . Progressivement s’élaborent les » habits du dimanche ». La coiffe devient montage de dentelles avec des « cimes » et des « ailes ». La jupe, le corsage, le fichu, les sabots composent la tenue dite de 1900.

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Le satin, le velours brillent en son corsage
Une écharpe de soie flotte autour de son cou »
Deux grandes boucles d’or encadrent son visage
Et sa chaîne d’argent est son plus cher bijou »    ( AUBIN )

DSC_1986  » Un grand papillon blanc de tulles et de dentelles
Est venu se poser sur ses cheveux
Et gracieusement il étale ses ailes
Autour du front si pur où brillent ses grands yeux  » ( AUBIN )

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      » Ses tout petits sabots lui font un pied de reine
Ils sont blancs, ils sont noirs, ils sont rouges ou bleus
Et vont claquant gaiement la terre vendéenne
Agités prestement par des mollets nerveux » ( AUBIN )

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E
n dehors des strophes du poète Aubin, les commentaires qui accompagnent les photographies sont de Benois Decron, ancien conservateur du Musée des Sables d’Olonne.